La chenille (2)

 

Il est formé de trois anneaux faisant suite à la tête. Le profane le confond souvent avec celle-ci à cause de leur aspect enflé et des tâches qui ressemblent à une paire de lunettes de soleil. Chaque anneau porte sur sa face ventrale une paire d’appendices courts terminés par une griffe pointue. Ces appendices servent à tenir la feuille de mûrier pendant la mastication ; on les désigne, en raison de leur place, sous le nom de vraies pattes malgré leur rôle locomoteur discutable. Le premier anneau thoracique est pourvu d’une paire de stigmates.

 

 

Comprend neuf anneaux possédant chacun une paire de stigmates latéraux. Les anneaux 3, 4, 5, 6 et 9 sont pourvus ventralement, chacun, d’une paire de prolongements membraneux terminés par une partie aplatie en ventouse ; ces organes, qui servent à la locomotion (arpentage), n’ont pas la valeur d’appendices véritables et sont appelés fausses-pattes. L’avant-dernier anneau porte dorsalement un prolongement, l’éperon.