La montée et la formation du cocon

Ver commençant à tisser son cocon

Mise en cocon

Cocon terminé

La « montée » et  la formation du cocon.

Huit à dix jours après la 4 ème mue, le ver à soie a atteint sa taille définitive. Il mange de moins en moins et finit par renoncer  totalement à la feuille dont il était si friand. Il cherche alors à quitter ses congénères, erre ça et là et cherche continuellement à grimper. Il vide son tube digestif des liquides et impuretés inutiles et son corps devient diaphane, jaune ambré ou blanc laiteux  selon la race. L’éleveur, averti  par ces symptômes, installe alors des rameaux de bruyère (genêt ou thym) sur lesquels le ver montera ; c’est la « montée » qui commence. Le ver à soie grimpe le long d’un rameau, s’arrête dès qu’il a trouvé un endroit convenable et commence à sécréter son fil de soie ; celui-ci, sortant humide  de la filière, se colle facilement au rameau. Au fur et à mesure de la sécrétion, la chenille déplace la tête de telle façon  qu’elle s’enferme progressivement dans une cage de soie. Peu à peu, la forme du cocon se précise, au bout de quelques heures, on voit apparaître sa forme légèrement cintrée en sa partie médiane. La paroi du cocon s’épaissit, devient opaque et le travail de l’animal n’est plus visible. Ce travail dure deux à trois jours durant lesquels le ver sécrétera un fil mesurant de 800 à 1.500 m de long.

Le cocon se compose de deux enveloppes : l’extérieure, appelée « blaze », forme un tissu très lâche ; l’autre, intérieure, forme un tissu  très serré. La première donne une soie que l’on ne peut carder et qui est utilisée sous le nom de schappe ; la seconde donne par dévidage un fil de soie ininterrompu dont la longueur  peut atteindre 1.500 m.La couleur du cocon varie suivant les races (blanc, jaune doré, vert, rose).

 

 

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